A l’initiative de plusieurs associations écologiques de France et de Belgique, nous célébrons, le 8 décembre, la journée mondiale du climat pour rappeler la menace bien réelle du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour en limiter les effets sur la planète.
Les océans ont absorbé environ 1/4 des émissions de gaz à effet de serre produits par les humains depuis les années 1980. Résultat, ils sont plus chauds, plus acides et moins salés.
En raison du réchauffement et de l’acidification, les réserves alimentaires dans des eaux tropicales peu profondes pourraient décroître de 40 %, mettant en péril notre capacité à nourrir la population mondiale.
La fréquence, l’intensité et l’étendue des vagues de chaleur marines comme celles qui ont ravagé la grande barrière de corail australienne ont augmenté. Les coraux, dont un demi-milliard de personnes dépendent pour leur nourriture et leur protection, ne devraient pas survivre à un réchauffement de surface de 2°.
Avec l’augmentation prévisible de la fréquence des cyclones, de nombreuses mégapoles côtières, mais aussi de petites nations insulaires, seront frappées d’inondations chaque année à partir de 2050.
L’élévation des mers forcera les régions côtières à prendre des mesures d’adaptation, les pays riches étant plus aptes à assurer une protection à leurs mégapoles que les pays en développement, où les catégories les plus pauvres devraient se replier vers des terres en altitude, devenant des réfugiés du climat.
Les calottes glaciaires en Antarctique et au Groenland ont perdu en moyenne 430 milliards de tonnes chaque année depuis 2006, devenant la principale source de la hausse du niveau des océans. L’ensemble des glaciers, pas seulement ceux des pôles, sont concernés par ce déclin.
Les glaciers situés à basse altitude, comme en Europe centrale, dans le Caucase, l’Asie du Nord et la Scandinavie, devraient perdre plus de 80 % de leur volume d’ici 2100. A travers le monde, plus de deux milliards de personnes dépendent des glaciers pour leur eau potable. Les montagnes devraient perdre une part importante de leur couverture neigeuse, avec des impacts importants sur l’agriculture, le tourisme et l’approvisionnement en énergie.
Si les températures augmentent de 2° en moyenne, le risque d’instabilité de l’approvisionnement alimentaire sera hautement élevé.
Ce qui change aujourd’hui, c’est que la puissance d’action de l’homme s’est considérablement accrue tout au long du siècle dernier, ne serait-ce que par l’augmentation de la population (nous sommes passés de 1 milliard d’humains sur terre en 1900 à 8 milliards aujourd’hui).
Enfin, il faut garder à l’esprit que pour lutter contre le réchauffement climatique, nous avons tous le pouvoir d’agir au quotidien avec des gestes simples : penser au recyclage, diminuer sa consommation d’eau et d’électricité, miser sur le zéro déchets, s’engager dans les énergies renouvelables … autant de petits gestes qui peuvent sauver la planète !
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