Les soldes ont été créées en 1830 par Simon Mannoury, fondateur du magasin « Le petite Saint-Thomas ». A l’origine, on solde les fins de séries et autres articles abîmés ou pour faire de la place pour les nouveautés. Très vite, les grands magasins se développent, le Bon Marché en 1852, le Printemps en 1865, Le Bazar de l’Hôtel de ville et la Samaritaine en 1904 ; et le phénomène prend de l’ampleur : la folie des soldes est lancée.
Le secteur de la mode émet à lui seul 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus que le trafic maritime et les vols internationaux réunis. La mode est le troisième pollueur au monde, derrière les secteurs de l’énergie et de l’alimentation. Elle représente 10 % des rejets de CO2, notamment à cause du transport de ses produits, des matières utilisées, de la surconsommation d’eau et de la pollution qu’elle génère. Elle utilise également 4 % de l’eau potable du monde.
Durant sa fabrication, un jean parcourt 65 000 km dans le monde et nécessite une quantité d’eau équivalente à 285 douches.
Il ne faut pas moins de 3 800 litres d’eau pour produire un kilo de coton, la matière naturelle végétale la plus utilisée par l’industrie (un quart de la production des fibres textiles vient du coton), loin devant le chanvre ou le lin, pourtant bien moins gourmands en eau et pouvant pousser dans les pays occidentaux, comme la France.
Pour produire un T-shirt, l’ADEME a calculé que cela équivaut à 70 douches.
En France, 600 000 tonnes de vêtements neufs sont mises sur le marché chaque année,
dont seulement un tiers est recyclé.
Aujourd’hui on achète deux fois plus de vêtements qu’au début des années 2000 mais on les jette également 2 fois plus vite. De ces ventes, c’est 2 millions de tonnes d’habits que nous jetons chaque année et seulement 10 % des recyclés ou réutilisées. La plupart de ces vêtements deviennent des déchets textiles et finissent dans des décharges à ciel ouvert dans des pays pauvres où les fibres synthétiques contenues dans les vêtements sont un véritable désastre écologique pour notre planète.
Si on veut vraiment faire les soldes on utilise la méthode BISOU avant chaque achat :
Besoin : est-ce que j’en ai vraiment besoin ?
Immédiatement : en ai-je besoin immédiatement ?
Similaire : ai-je déjà un produit similaire ?
Origine : est-ce que l’origine du produit est mentionnée ?
Utile : ce produit, va-t-il vraiment m’être utile ?
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