La transition vers une économie et des énergies plus « propres » a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C.
Les énergies renouvelables sont désormais la deuxième source d’électricité dans le monde. L’éolien et le photovoltaïque se sont développés depuis 1990 à des taux annuels moyens de 22 % et 36 %.
Les voitures électriques composent moins de 5% des ventes de neuf (7,5 % en Europe). La star reste le SUV : 42 % du marché en 2020, un record qui lui a fait émettre plus de CO2 qu’en 2019.
Pour le réseau d’experts Rien 2021, « 2020 aurait pu changer la donne », mais les plans de relance des états accordent 6 fois plus d’investissements aux énergies fossiles qu’aux énergies renouvelables. Les émissions de CO2, après un recul de 7 % devraient atteindre un niveau record d’ici 2023 et continuer à croître, si les investissements ne sont pas réorientés.
L’investissement dans les énergies vertes recule depuis quelques années dans les pays émergents et en développement (hors Chine). Elles abritent deux tiers de la population mondiale, génèrent 90 % de la croissance des émissions mais reçoivent 20 % des financements consacrés aux énergies propres.
Avec la reprise, la demande de charbon, premier vecteur du réchauffement, devrait dépasser son niveau de 2019, du fait des besoins électriques de l’Asie. Aujourd’hui, 82 % des projets de centrales sont concentrés en Chine (55%), en Inde, au Vietnam, en Indonésie, en Turquie et au Bangladesh.
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