L'an dernier, les images de l'Amazonie en proie aux flammes avaient choqué le monde entier.
L'histoire est en passe de se répéter. Entre août 2019 et juillet 2020, la déforestation a atteint 9.205 km2, soit une hausse de 34,5 %. Malgré les déclarations du président Jair Bolsonaro, les mesures gouvernementales contre les incendies n'ont eu que peu d'impact. Par ailleurs, ce dernier a détricoté les normes environnementales de protection de l'Amazonie afin de favoriser des firmes agro-alimentaires.
D'énormes quantités de CO2 sont relâchées
Les incendies sont favorisés par la sécheresse, mais sont aussi en grande partie déclenchés de façon volontaire pour dégager de nouvelles surfaces agricoles destinées à la production de soja ou à l'élevage.
Dans de nombreux cas, ce défrichement par le feu sert à légaliser a posteriori des accaparements illégaux de terre. 34 % des incendies sont ainsi déclenchés sur des terrains où les arbres ont déjà été coupés et 36 % sont des brûlis sur les terres agricoles;
Outre l’Amazonie, d'autres forêts tropicales d'Amérique du Sud comme le Pantanal, à la frontière avec la Bolivie, ou le delta du fleuve Paraná sont également en feu. Ces destructions représentent une perte majeure de biodiversité et relâchent une énorme quantité de CO2 qui contribue au réchauffement climatique.
À l'échelle de la planète, les feux de forêt représentent environ 20 % des émissions globales de CO2.
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