40 jours
23 alpinistes et sherpas pour une expédition hors du commun :« Everest Green ».
Objectif : nettoyer le toit du Monde où tout est bien souvent abandonné sur place, ont ramené plus de 5 tonnes de déchets en tout genre.
L’Everest, qui culmine à plus de 8 800 m d’altitude, porte aussi le titre peu enviable de « plus haute poubelle du monde ».
C’est l’association française « Montagne et Partage » a conduit cette expédition.
Grâce à une logistique importante et avec l’aide d’une équipe de 16 sherpas (nom des tibétains de la région), dont 10 plus spécialement dédiés à la collecte des déchets, les alpinistes français ont collecté plus de 5,2 tonnes de déchets de toute nature.
Les déchets collectés ont été acheminés en yaks, hélicoptère, puis camions jusqu’à Katmandou.
1/3 se composait d’objets en ferraille (bouteilles à oxygène, canettes, échelles …) qui ont été envoyés en Inde pour y être recyclés.
Les piles, batteries et autres déchets toxiques (25 kg au total) ont été ramené en France pour un traitement adéquat.
Plus de 4 000 alpinistes ont déjà effectué l’ascension de l’Everest depuis 1953
Pourtant les autorités népalaises ont mis en place un règlement, afin de freiner la pollution sur ce site attirant chaque année de nombreux touristes.
Chaque personne souhaitant grimper au sommet de l’Everest doit déposer un chèque de caution de plus de 3 700 euros et ramener au minimum 8 kg de déchets.
Si ces règles ne sont pas respectées, la caution n’est pas rendue et les alpinistes peuvent être poursuivis en justice.
Toutefois, la plupart préfèrent abandonner la caution plutôt que de rapporter les déchets…
Si les alpinistes étrangers, les sherpas et les agences ont une part de responsabilité, l’association pointe aussi du doigt les responsables politiques gouvernementaux, en charge du développement touristique et de l’environnement au Népal.
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