A Paris, la pollution atmosphérique coûte 3,5 milliards d’euros par an
Selon le Health Effects Institute, la pollution atmosphérique figure en 4ème place dans le palmarès des causes de décès évitables. Seuls l’hypertension artérielle, une mauvaise alimentation et le tabagisme tuent plus. D’après l’OMS, chaque année en France, 400 000 décès sont attribuables à la pollution atmosphérique.
Dans l’Union Européenne, les villes où le coût de la pollution atmosphérique est le plus élevé :
Londres - 11,38 milliards d’euros
Bucarest - 6,35 milliards d’euros
Berlin - 5,24 milliards d’euros
Varsovie - 4,22 milliards d’euros
Rome - 4,11 milliards d’euros
En France, la situation est moins dramatique, mais reste tout de même préoccupante :
Paris - 3,5 milliards d’euros
Marseille - 774,1 millions d’euros
Annecy - 268,3 millions d’euros
Metz - 105,6 millions d’euros
Bayonne - 37,7 millions d’euros
Arras - 37,2 millions d’euros
Châlonnais sur Saône - 34,9 millions d’euros
La vie humaine, génératrice de valeur ajoutée … et de dépenses pour la collectivité
Comment ce coût a-t-il été calculé ? C’est tout d’abord les décès prématurés. Il ne faut pas oublier qu’au cours de nos vies nous travaillons, une partie de notre salaire brut est dirigée au financement des pensions des retraités actuels. Sur nos salaires nous nous faisons aussi prélever des cotisations sociales, qui servent au financement de la sécurité sociale. Grâce au prélèvement à la source nous nous faisons aussi prélever l’impôt sur le revenu. Et lorsque nous consommons, nous alimentons les caisses de l’Etat en payant la TVA, qui est incluse dans le prix des produits. En nous faisant soigner, en revanche, nous « puisons » dans cette tirelire collective.
Mais la vie d’une personne, c’est aussi sa carrière, pendant laquelle la personne fait quelque chose d’utile, crée ou vend des produits ou services, permettant à son employeur de les vendre, contribuant ainsi à la richesse nationale. Une vie qui s’arrête tôt, c’est des produits qui n’auront pas été fabriqués et des services qui n’auront pas été rendus.
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